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 Continuer le combat (PV Hanbei)

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Akiyama Ayumi
Akiyama Ayumi
Rang : Amekage

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MessageSujet: Continuer le combat (PV Hanbei)   Continuer le combat (PV Hanbei) EmptyLun 2 Sep - 13:17

    J’avais l’impression de passer mon temps dans ce bureau, ces derniers temps. Et paradoxalement, j’avais l’impression également de ne plus quitter Ame. En tant que Jônin, j’étais en première ligne lorsqu’il y avait des missions périlleuses ou dangereuses à accomplir. Pourtant, depuis plusieurs semaines maintenant, mes convocations à la tour de l’Amekage se soldaient juste par un échange d’informations, un rapport à remplir ou à vérifier ou un conseil à donner. Conséquemment, je n’étais plus sortie du village, et mes journées se résumaient à ne rien faire, en dehors évidemment de cette réunion hebdomadaire. Que cherchaient-ils à faire ? Pourquoi m’enfermaient-ils dans l’enceinte du village ? Le monde était-il devenu si paisible qu’ils n’avaient plus besoin de moi pour régler ses problèmes ?

    L’homme avec qui j’avais rendez-vous aujourd’hui, je le connaissais bien. Nommé Yusuke, il était devenu l’un des piliers du bureau des missions, et j’avais souvent à faire à lui. La « mission » qu’il me donna aujourd’hui était, pour une fois, inédite, mais ne me plaisait pas pour autant.

    - Depuis tout ce temps, tu devrais savoir que je ne fais pas ce genre de choses.
    - Tu en as pourtant déjà un, Ayumi.
    - Ne compare pas Akio aux autres Genins. J’ai toujours refusé de devenir senseï, parce que le devenir officiellement engendrerait ce que tu me fais maintenant, à savoir m’imposer mes élèves.
    - Je suis désolé, ce sont les ordres directs. Les Jônins n’étant pas assignés à une équipe doivent s’occuper de Genins. J’ai réussi à faire en sorte qu’Akio fasse parti officiellement de ton équipe. Et tiens, voici les dossiers de tes deux autres recrues.

    Ravalant ma salive, et hochant légèrement la tête, je pris les deux dossiers de la main de Yusuke et partis du bureau. Je n’avais jamais voulu devenir Senseï, car ce que je déteste par-dessus tout, c’est la comparaison avec d’autres. Moi, j’ai eu une senseï en or, et je ne crois pas qu’on puisse faire mieux que tout ce qu’elle a fait pour moi. Je vais me sentir obligée de me comparer à elle, et je suis certaine que ça va me freiner dans ce que je pourrais faire avec. Avec Akio, c’est différent, car je n’ai pas une réelle relation d’élève à senseï avec lui. Mais je ne connais rien de ce Chinami Haiko, ni de ce Takenaka Hanbei…

    J’avais rendez-vous au matin avec l’un d’eux. Hanbei. Je pris la peine de me lever plus tôt. Marchant dans les rues d’Ame, je m’arrêtai à un fleuriste, achetai un gros bouquet, et me dirigeai vers le cimetière. Cela faisait très longtemps que je ne m’étais pas rendue sur la tombe de Nao. Je ne sais jamais quoi faire face aux tombes. Certaines personnes sont très douées pour ça, je ne le suis absolument pas. Parler à une pierre me paraît ridicule, rester sans rien dire l’est tout autant. Je déposai la gerbe sur sa tombe, et décidai de m’assoir en face d’elle, les jambes pliées, ma tête posée sur mes genoux.

    - Tu sais… J’arrive pas à croire que je vais faire ça… Je n’ai jamais été une élève modèle, et je sais que je t’ai filé du fil à retordre. J’ai toujours pensé que tout viendrait à moi sans que je n’aie à me lever de ma chaise. Tu as su avoir la patience et le courage nécessaire pour m’inculquer des valeurs, pour m’entraîner, et tu as fait de moi ce que je suis aujourd’hui. Nao, si j’avais la chance d’être la moitié de ce que tu as été, crois-moi que je serai la femme la plus heureuse au monde.
    On m’a demandé aujourd’hui d’avoir une équipe. De devenir senseï. D’être pour d’autres ce que tu as été pour moi. Tu crois que je vais y arriver ? Tu crois que je serai à la hauteur ? Je me souviens de tout ce que tu m’as dit, de la première fois où l’on s’est rencontré, à la dernière chose que tu m’aies dite avant de partir en guerre. Je ne pense pas être à la hauteur. Je ne crois pas pouvoir être ce que tu as été…


    Je marquai une pause, et j’eus un rictus.

    - Je sais même pas pourquoi je dis ça à une pierre…

    Je me levai en pris la direction de l’endroit où je devais rencontrer mon premier élève : Hanbei. Je n’avais pas lu son dossier, j’apprendrai ce qu’il est et ce dont il est capable sur le terrain. Il ne fallait cependant pas que je me relâche : Hanbei était un Genin, je devais être un exemple pour lui. Arrivant à l’endroit du rendez-vous, je réalisai que la cicatrice de la disparition de Nao était encore trop grande, malgré le temps, et devenir senseï reviendrait à prendre sa place, et à accepter le fait qu’elle n’ait plus rien à m’apprendre…
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Takenaka Hanbei
Takenaka Hanbei
Rang : Genin

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MessageSujet: Re: Continuer le combat (PV Hanbei)   Continuer le combat (PV Hanbei) EmptySam 14 Sep - 15:37

Que le sommeil était doux et le rêve paisible. Que le lit était douillet et le confort chaleureux. Que mon esprit était calme et mon bien-être immense. Que la douche fut froide et le réveil difficile. Hein ? Comment ça la douche et le réveil ?
Je me relevais en sursautant et en nage, émergeant avec peine d'un repos pourtant si réparateur. Et lorsque je disais en nage, c'était au sens propre. L'espace d'une seconde, je crus que j'allais me noyer ! Trempé et glacé jusqu'aux os, je cherchais le responsable de cette douche livrée à domicile. Mais en réalité, je savais très bien de qui il s'agissait. C'était toujours ainsi que l'on me réveillait le matin lorsque j'allais être en retard. Il fallait bien avouer que je n'étais pas du matin aussi, parfois même pas de l'après-midi ni même du soir. Je détenais probablement le record de sommeil continu et sans interruption de tout le village, et pour ne pas t'inciter à faire de même cher lecteur je m'abstiendrais de préciser à combien d'heures il s'élève. De toute façon au-delà d'une journée entière je perdais le compte.

Cher lecteur ? Mais à qui donc m'adressais-je alors que j'étais en train de penser ? Parfois j'avais l'impression d'être schizophrène, ayant l'étrange sensation que d'illustres inconnus pouvaient lire la moindre de mes pensées et scruter mes faits et gestes. N’est-ce pas... ?
En retard ? Euh... en retard pour quoi déjà ? Eh bien pas pour manger déjà, mon appétit était le meilleur réveil au monde. Puis personne ne prendrait la peine de me sortir du lit pour une telle raison. Non ça devait être plus important, quelque chose qui nécessitait rigueur et ponctualité de ma part. Bref quelque chose que j'avais totalement oubliée. Alors comment allais-je bien pouvoir m'en souvenir sachant que je ne prenais note de rien pour me rappeler mes obligations... ? C'était un mystère. Au pire j'allais peut-être pouvoir faire mon flemmard et rester au lit du coup non ?


"HANBEI DEPECHES-TOI, TU VAS ETRE EN RETARD POUR TON ENTRAINEMENT !"

Non, je n'allais pas pouvoir. C'était donc ça... Oui maintenant qu'on me le disait, je devais effectivement rencontrer mon nouveau sensei aujourd'hui et enchaîner avec un petit (je l'espérais) entraînement. Pff... quelle idée de faire ça de si bonne heure franchement. Elle (car c'était une femme, une certaine Ayumi) ne marquait pas de points sur ce coup là. Notre relation commençait déjà mal. Espérons qu'elle connaissait mon faible pour les pommes et qu'elle m'en offre pour faire bonne impression et tenter de se racheter de me faire me lever si tôt. Je pouvais tout pardonner pour ce fruit, même mon propre assassinat. Quoi que je n'étais pas certain qu'on puisse faire quoi que ce soit une fois mort... Peut-être en tant que fantôme ? Enfin du moment qu'on pouvait encore manger et dormir, je saurais m'accommoder de mon décès.

Bref, ces étranges réflexions à la limite suicidaires mises de côté, j'entrepris de sortir tant bien que mal de mon lit, lui aussi décédé au passage sous une trombe d'eau, et partis directement me sécher dans la salle de bain. Ma toilette suivie de ma coquette séance d'habillage étant aussi sacrées que manger et dormir, vous vous doutez bien que j'étais franchement mal parti pour être à l'heure à mon petit rendez-vous. Mais je gardais la foi, je restais persuadé que je pouvais encore rattraper ce léger décalage temporel en me dépêchant (sans bâcler ma préparation il allait s'en dire) et sans traînasser à la moindre occasion comme j'avais souvent tendance à le faire. J'allais y arriver, il fallait que je fasse bonne impression pour cette première rencontre.

Trente minutes de retard plus tard, j'arrivais enfin au lieu de rendez-vous. A moins que ça ne soit une heure et demie... ? J'avais un peu oublié l'heure fixée initialement en fait, mais je n'avais pas pu prendre tant de retard tout de même si ? Bah, ce qui était fait n'était plus à faire de toute façon, je ne pouvais plus rien y changer. Le pire : je marchais tranquillement d'un air totalement distrait et ailleurs.
Il fallait dire aussi que j'avais facilement été perdu dans mes pensées en chemin. Effectivement je me posais une question plus ou moins existentielle depuis que j'étais sorti de chez moi, à la seconde même où j'avais posé le pied dehors : comment avais-je pu ne pas avoir la présence d'esprit de me dire que me sécher de la tête aux pieds pendant plus d'une demi heure serait inutile au pays de la pluie ?
Imaginez ma frustration lorsque je fus de nouveau totalement trempé en quelques secondes à peine, moi qui avait si précautionneusement pris soin d'être totalement au sec. Quelle perte de temps... parfois je me demandais vraiment où j’avais la tête !

BAAAM !!!

Ah bah dans une enseigne de magasin visiblement. Je venais de m'affaler par terre, les fesses en premières, en me prenant cette satanée pancarte en pleine tronche. Ca m'apprendra à ne pas regarder où je mettais les pieds et à rêvasser.
Assis en pleine rue tel un mendiant, je me massais mon pauvre crâne endolori en soupirant légèrement.


"Aïe... ça fait mal."

Tandis que je me relevais en rabaissant mon béret devant les yeux pour cacher ma honte, je distinguais une femme non loin qui avait sûrement assisté à toute la scène. Et vu où elle se trouvait et qu’elle semblait attendre à ne rien faire, c'était très probablement la fameuse Ayumi que j'étais censé venir retrouver ici. Première impression : réussie !
M'efforçant de faire comme si de rien n'était, je m'adressa à elle d'un ton faussement détaché où pointait une once de gêne tout en me rapprochant d'elle pour aller à sa rencontre.


"Hey hey.... euh... bonjour ! Moi c'est Hanbei, et vous devez être Ayumi non ? Nous avions bien rendez-vous ici ?"
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