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 [A] Comme au bon vieux temps... (Iroh)

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Akiyama Ayumi
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MessageSujet: [A] Comme au bon vieux temps... (Iroh)   [A] Comme au bon vieux temps... (Iroh) EmptySam 20 Juil - 22:59


    - Akiyama Ayumi, c’est bien cela ?

    Il était 19H. J’avais rendez-vous à 19H. J’étais la seule présente dans le bureau, et je n’avais vu personne autour de cet endroit. Alors bien sûr que c’était moi : qui cela pouvait-il bien être d’autre ? Mais je ne relevai pas l’impertinence, me contentant d’acquiescer sans rien ajouter. Le bureau des missions dans lequel je me trouvai m’était devenu familier. J’étais une Shinobi depuis beaucoup d’années, maintenant, et ces lieux avaient été l’illustration même de ma progression. Cette phrase, « Akiyama Ayumi, c’est ça ? », je l’avais entendue quand on me demandait de balayer les rues. Je l’avais aussi entendue quand on me demandait de traquer des ennemis du village. Je l’avais également entendue lorsqu’on me demandait de décimer une population entière. Au fil des années, les entretiens devinrent de plus en plus longs, et de plus en plus intenses. Seule, ou accompagnée, j’avais pu mesurer ma progression et le chemin parcouru grâce à cela. Car ce n’était certainement pas à un Genin qu’on demanderait de sécuriser un village en proie à la guerre.

    Mais à première vue, cette mission, bien qu’importante, pouvait se régler sans réelle difficulté. Kawa n'était pas une puissance majeure du monde Shinobi, et je doute qu'il puisse réellement se mettre au travers de ma route. Enfin… Ma route… Notre route, devrais-je dire, car une fois n’est pas coutume, cette mission se ferait en coopération avec une très ancienne connaissance à moi : Nibishi Iroh. Un homme assez ténébreux et mystérieux, un peu le stéréotype du ninja secret à première vue mais qui, au fond, échappe totalement à la norme.

    J’avais presque été élevée avec lui, tant nos entraînements communs avaient été nombreux. Nos premières missions en tant que ninjas avaient été accomplies communément, et j’avais appris à le connaître. Mais là où Iroh est surprenant, c’est qu’à chaque fois qu’on pense le connaître, il dévoile une autre facette de sa fascinante personnalité, nous obligeant à remettre en question tout ce qu’on pensait connaître sur lui. Comme s’il ne voulait pas qu’on sache qui il est. Je ne pense pas me tromper en disant que je suis celle qui le connaît le mieux. C’est d’ailleurs peut-être pour ça qu’il a dressé cet immense mur entre nous, avec le temps. Par peur que je finisse par le connaître totalement.

    Cette mission, donc. Elle était d’une importance majeure, mais semblait pourtant ennuyeuse, et longue, qui plus est. Dresser la carte d’un village et en étudier sa structure interne pouvait prendre des semaines. Mais j’avais confiance en notre duo qui, malgré tout, n’avait jamais échoué. Car j’avais confiance en lui, et en ses capacités, et je sais qu’il avait également confiance en mes talents de ninja.

    Nous devions partir pour Kawa de nuit, et nous nous étions donnés rendez-vous à l’entrée du village. M’approchant dudit lieu, je remarquai que j’arrivais après lui. Sa silhouette élancée, ses cheveux plus noirs que la nuit qui nous entourait, il était là, debout, m’attendant. Comme au bon vieux temps, lorsque nos missions étaient encore communes. Après la tragédie « Akio », nous avons chacun continué notre chemin de notre côté, et bien que nous étions toujours très « proches » - du moins, toujours dans le cadre de notre relation -, nous avions cessé de travailler ensemble. Bien entendu, cela n’a absolument pas entaché nos performances. Lui comme moi revenions à Ame couronnés de succès, à chaque fois. Mais aujourd’hui, le village de la pluie avait décidé de nous réunir à nouveau.

    Je m’approchai à sa hauteur, mes longs cheveux détachés tombant sur ma tunique noire qui me servait d’habits de mission. Je mis mon bras sur son épaule gauche puis, en souriant, lui demanda :

    - Alors ? Tu crois que tu vas être papa à nouveau, cette fois-ci ?
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MessageSujet: Re: [A] Comme au bon vieux temps... (Iroh)   [A] Comme au bon vieux temps... (Iroh) EmptySam 10 Aoû - 11:24

Espionnage, infiltration, cartographie. Cette mission s’annonçait intéressante et plutôt utile. Kawa développait son propre village ninja… Il y avait de quoi s’inquiéter et ce n’était pas parce que ce pays était dit mineur qu’il fallait être moins regardant. Les grands pays avaient eu la même médisance à l’égard d’Ame. Ils devaient à présent s’en mordre les doigts, surtout Iwa qui avait été jeté de son piédestal, et à la place du Tsuchikage, c’était alors Hanzo qui tronait alors au Gokage. Qui tronait… C’était maintenant son adepte. Ce même garçon qui n’avait jamais réellement fait profiter le village de ses talents, sauf à la dernière bataille contre Konoha, bataille où le Shodaime Amekage avait trouvé la mort. Suspect, étrange. Il fallait avouer que la coïncidence était tout de même frappante. D’autant plus que le Mizukage avait pleinement supporté la nomination de cet inconnu au bataillon. Une marionnette Kirijin ? La Pluie n’était-elle au final qu’un annexe de la Brume ? Konoha était-il vraiment le seul responsable de la mort de l’Amekage précédent ? Des questions sans réponses… Le monde ninja tout simplement.

Arrêté à l’entrée du village, le Nibishi s’adossa à l’un des bâtiments. La nuit venait de tomber, et il avait donc été de rigueur de s’habiller en noir. En espérant que sa partenaire penserait à faire la même chose. Quoique …  Peu importait la couleur de ses habits en fin de compte. Ses horripilants cheveux rose fluo auraient le chic de griller leur discrétion. Ils pourraient au pire tenter d’infiltrer le village en se faisant passer pour de simples villageois. Ils verraient quand ils y seraient. Enfin un peu avant tout de même. Mais ils devraient pouvoir y arriver. Il avait déjà eu affaire à elle en mission et même s’il détestait l’avouer elle était douée. Agaçante, exténuante, ironique à souhait, mais douée. Bon. Le seul problème allait être de la supporter. Cela remontait à loin depuis la dernière fois où ils avaient fait équipe. Le jour où il avait fait la connaissance d’Akio le petit crampon. Mais il l’avait croisé suffisamment de fois pour savoir qu’elle n’avait pas changé. Au contraire. Elle était même allée à prendre Akio sous sa tutelle. Ultime provocation, et moyen de lui rappeler le chantage qu’elle pouvait exercer sur lui vis-à-vis de son protégé.

-Tout dépend. Il te manque encore des élèves dans ton équipe ?

Lassé au plus haut point, le Jonin détacha la main de sa collègue d’apparence pourtant charmante de son bras. Qu’elle ne commence pas à lui faire des sourires en coin. Car même si elle était plus douée que lui pour jouer la comédie, il n’était pas non plus totalement dupe. Chargé de transporter tout le matériel pour mener à bien leur mission, le senseur se baissa, passa le sac dans son dos et fit un signe de tête à l’Akiyama.

-Et moi qui pensais que tu avais compris qu’on allait s’infiltrer dans un village ennemi… A moins que tu n’aies une autre idée ?

Désignant du menton sa tignasse rose alors qu’ils venaient juste de partir, le Jonin soupira. Un bonnet, une teinture, quelque chose, aurait été le ou la bienvenue. Mais non. Ça devait probablement être fait exprès pour ajouter un peu de piment à la mission… Ô joie. Mais bon. Si véritablement il y avait des complications elle arriverait probablement à en venir à bout. Redoutable en combat et ce même quand ils étaient plus jeunes, ils avaient de plus l’autorisation de réduire au silence quiconque les perçait à jour. Et si c’était le Kage lui-même d’ailleurs ? Sachant qu’ils ne devaient pas être découvert par celui-ci… A deux ils pourraient tout de même tenter quelque chose cependant, non ? Malgré tout pas de raison de tomber sur lui. S’il était Kage c’était sûrement parce qu’il avait un niveau de chakra et des aptitudes non négligeable. Quelque chose que lui, senseur, saurait différencier du lot de sources de chakras des ninjas du village. S’ils se montraient suffisamment habiles ils pourraient même réussir à esquiver les patrouilles grâce à lui. Bah. De toute façon si combat il y avait, Ayumi s’en mêlerait. S’il jouait le rôle de cartographe et de senseur, autant qu’il l’utilise comme simple garde du corps.

-Et sinon, à ton avis, notre nouvel Amekage a des vues sur Kawa ? Un peu gourmand le garçon…

Mieux valait parler de ça que de la pluie et du beau temps. Et plus particulièrement mieux valait parler de ça plutôt que de se crêper le chignon tout le temps du trajet jusqu’à l’endroit où le dit village de Kawa avait été créé. Ils avaient grandi depuis l’époque où ils formaient leur éternel duo. Avec un peu de chance ils arriveraient à être suffisamment mâtures pour qu’ils n’arrivent pas sur le lieu de la mission en considérant l’autre comme un poids mort.
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MessageSujet: Re: [A] Comme au bon vieux temps... (Iroh)   [A] Comme au bon vieux temps... (Iroh) EmptyDim 11 Aoû - 17:44


    - Naaaan, ça ira comme ça. T’en fais pas pour moi.

    Je lui lançai un clin d’œil complice qui devait l’exaspérer au plus haut point. Je donnais l’impression de partir en colonie de vacances, alors que nous devions infiltrer un village et en tirer le maximum d’informations. Mais je savais au fond de moi que la mission était gagnée d’avance. Sans me surestimer, je savais être capable de gérer un aussi petit village, et Iroh était aussi bon, voir meilleur que moi. Et tous deux étions sans doute meilleurs que la très grande majorité des ninjas qui peuplaient le village des rivières.

    Quant au plan qu’on allait mettre en place, j’avoue hésiter entre deux options. La première serait de se faire passer pour des quidams voyageurs, arrivant en fin de journée et recherchant une auberge pour la nuit, dans laquelle on entamerait nos investigations. La deuxième serait d’infiltrer totalement le village, de nuit, en escaladant la potentielle muraille et en passant par les toits. Le souci de cette dernière – qu’Iroh semblait privilégier à l’entendre – est qu’il occultait totalement une source d’informations : l’habitant en lui-même. Si nous nous infiltrons de nuit, il n’est pas réellement possible de leur poser des questions. Tout en marchant, je fronçai les sourcils, mettant mon poing devant ma bouche et posant ma deuxième main sur le côté de mes côtes.

    - Et sinon, à ton avis, notre nouvel Amekage a des vues sur Kawa ? Un peu gourmand le garçon…

    Je levai les yeux vers lui. La question qu’il posait soulevait énormément de problèmes. Des problèmes que je m’étais posée à maintes reprises depuis l’arrivée de Kagerou au pouvoir. Je n’avais pas tout suivi de cette affaire, étant occupée ailleurs, mais il est vrai que cet étrange individu maîtrisait l’art et la manière d’entretenir le mystère. De très rares apparitions peu remarquées : c’était à se demander si le village de la pluie avait réellement un Kage. Et pourtant, il n’avait sans doute pas été propulsé à ce poste sans raison.

    Et puis, la mission qu’on nous avait confiée donnait effectivement l’impression d’être une première étape à quelque chose de plus grand. Le précédent Amekage était un homme réfléchi, qui avait fait avancer le village de manière intelligente et pertinente. Sans s’en prendre aux petites nations qui pourraient avoir un rôle à jouer à l’avenir. Et dans ce cas, mieux valait s’assurer de les avoir avec nous. Ou plutôt, mieux valait éviter de les avoir contre nous. Je ne connaissais pas ses projets, mais j’espérais qu’il savait ce qu’il faisait. Ame a certes réussi à devenir une très grande puissance, mais il est bien connu que plus l’on vise haut, plus la chute est difficile.

    - Je ne sais pas. J’espère pas. Je ne pense pas qu’on puisse se permettre d’annexer un village mineur actuellement. La menace que représente les quatre autres puissances majeures est bien trop grande, inutile de se compliquer la vie dans des conflits inutiles.

    J’avais une confiance absolue en Iroh, qui, dans le fond, partageait quasiment toujours le même avis que moi. Alors, lui dire sincèrement ce que je pensais ne me dérangeait absolument pas. Je savais que je ne craignais rien.

    - D’autant que je doute que les Amejins le laissent faire, vu sa… Popularité actuelle. Tiens, on arrive.

    Cela faisait un long moment qu’on marchait. Et au bout du sentier se dessinait une haute muraille entourant le village caché des rivières. En s’approchant, j’aperçus deux gardes devant la grande porte d’entrée, qu’on commençait à entendre. Sans lui demander son avis, et en souriant, je retirais le bandeau ninja d’Iroh et le rangea dans mon sac, et je réitérai l’opération avec le mien.

    - A ton avis, un œuf, c’est un fruit ?
    - Bah ça dépend… La poule, c’est un arbre ?
    - Bonjour messieurs !

    Je pris l’initiative, affichant mon plus beau sourire. L’espèce de statue inexpressive qui me servait de coéquipier n’allait sans doute pas aider à amadouer les gardes du village. Une fois sûre d’avoir leur intention, la comédie commença. Je pris une espèce de figure niaise et naïve, tout en tapotant mon menton avec mon index.

    - Alors voilà, je m’appelle Yuka, et je vous présente mon mari… Yoru. On voyage depuis un moment, et on a envie d’avoir enfin un bon lit pour dormir. On a le droit d’entrer pour trouver une auberge ?

    Mon expression ne reflétait absolument pas ce que je ressentais. Le ton mielleux et à moitié séducteur que j’avais utilisé ne me ressemblait absolument pas. Je me dégoutais moi-même, pour le coup. Les deux gardes se regardèrent, l’un rougissant légèrement.

    - Heu… Oui bien sûr, entrez.

    J’ouvris légèrement la bouche, surprise que ce soit passé aussi facilement. Première chose à noter : on rentre à Kawa sans souci, et je pense qu’il est inutile de jouer les saintes nitouches. Les remerciant, j’entrai, Iroh à mes côtés, dans le village des rivières, scène de cette mission qui s’annonçait, au final, plus intéressante qu’elle ne s’était présentée.
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MessageSujet: Re: [A] Comme au bon vieux temps... (Iroh)   [A] Comme au bon vieux temps... (Iroh) EmptyMer 14 Aoû - 22:21

Sa popularité actuelle. Elle semblait partager ses pensées, son avis. Toujours ça de gagner de savoir qu’on n’était pas tout seul à suspecter le bonhomme. Pour elle ce sentiment était plus que partagé mais bon rien n’était moins sûr. Il n’allait pas la croire aveuglément non plus même si en contact humain elle s’y connaissait beaucoup plus que lui et s’assurait donc d’un réseau d’alliés/amis/autres … plus présent que le sien. Bah il était du genre solitaire. Quel mal y avait-il à ça ? Au moins il n’irait pas pleurer si l’un de ses amis ou informateurs virait mal. Quoiqu’il en était. Ce n’était pas le moment d’y penser d’avantage. Ils approchaient d’après elle. Ralentissant l’allure, il observa à sa suite les remparts. Utilisant ses capacités de senseur à faible échelle, l’Amejin eu cette stupide confirmation sensorielle qu’au vu de la masse grouillante de chakras, c’était bel et bien un village ninja qu’abritait ces murs.

-C’est bien là oui.

Suivant Ayumi qui semblait avoir pris la tête de leur expédition sans lui avoir vraiment touché mot, le Jonin se tut, la laissant passer à l’acte. Bah si elle se sentait des allures de chef autant qu’elle y aille franco. La moindre des choses aurait probablement été de lui demander, ou du moins de le prévenir que vu comment ils avançaient sur la route principale ils se jetaient dans la gueule du loup mais bon … Ayumi et ce genre de détails… Si la mission foire la faute sera tout bonnement et simplement sur ses épaules. Il y aurait rapport s’il en réchappait et l’affaire serait dans le sac. Bon c’était partie. C’était dur à admettre mais il avait remis sa vie entre les mains de l’autre hargneuse plus d’une fois…

- A ton avis, un œuf, c’est un fruit ?
- Bah ça dépend… La poule, c’est un arbre ?
- Bonjour messieurs !

Ça s’annonçait bien. Les gardes cons comme dans manches à balais et d’un niveau modeste au vu de leur chakra. Leur niveau de surveillance était visiblement au plus bas vu leur discussion des plus intéressantes au moment où deux étrangers s’étaient pointés en touristes à leurs portes. Quand il était de service les choses n’était en tout cas pas d’une lenteur d’esprit affligeante à ce point. Et d’après ce qu’il avait vu déjà les autres patrouilles du village n’était pas non plus aussi gourdes. Comme quoi même si Kawa était encore considéré comme un petit village comme l’avait été Ame, rien n’annonçait qu’ils se détacheraient du lot au vu des deux échantillons.

Peu convaincu au possible de leur possibilité de berner les deux Kawajins, le Nibishi ne bougea pas d’un pouce. Autant laisser Ayumi se débrouiller de A à Z. Niveau expression faciale et sourire hypocrite elle était hautement plus qualifiée que lui. Une kunoichi avait des atouts que lui shinobi classique n’avait pas. On disait les femmes ninjas moins puissantes, cependant leur niveau de fourberie et leur sens de la tromperie en faisait souvent des adversaires redoutables. Regardant la Jonin aux cheveux roses user de tout son charme sur les deux nigauds, l’Amejin l’écouta d’une oreille.

- Alors voilà, je m’appelle Yuka, et je vous présente mon mari… Yoru. On voyage depuis un moment, et on a envie d’avoir enfin un bon lit pour dormir. On a le droit d’entrer pour trouver une auberge ?

Yoru. Ça sonnait à merveille le prénom de paysan. En tout cas la sonorité du prénom s’y prêtait. Voyant le garde à qui Ayumi faisait les yeux doux hésiter, le Nibishi, stoïque s’aperçut qu’il succombait après une petite hésitation. La politique du village n’était donc pas si stricte. Une petite puissance qui ne se donnait pas tous les moyens de se hisser au rang des plus grands. Laissant Ayumi passer devant, ou plutôt sa ‘‘femme’’, Iroh lui emboita le pas avant d’être retenu par l’un des gardes.

-Un joli p’tit lot que t’as là mon gars, souris un peu.
-Clair, si j’étais marié à ça j’cacherais pas ma joie moi.

S’apercevant que tous deux n’avaient pas hésité à suivre du regard la kunoichi, le Nibishi claqua sèchement des doigts sous leur nez pour capter leur attention. C’était sa femme non ? Bon un effort. Si la mission échouait à cause de son manque de jugeote et de mensonges il en aurait pour son grade, couverture minable imposée par la Jonin aux cheveux roses ou pas.

-Oh, un peu d’argent, des beaux cadeaux et le tour est joué. Vous savez comment elles sont toutes, désespérez pas mes grands.

Fier d’un petit sourire narquois d’avoir déprécié sa fausse épouse, le bonhomme rattrapa celle-ci après un salut de la tête aux deux bonhommes, perdant automatiquement son faciès ironique alors qu’il se détournait des deux larrons. Bon. Premier constat. Le village caché des Rivières était parcouru par une multitude de petits ruisseaux. Ce qui sous-entendait qu’il devait bien y avoir plusieurs brèches dans les remparts pour laisser passer l’eau. Il était difficile de croire que celle-ci croupissait, enfermée dans le village. Evacuation sous-terraine, brèche dans le rempart ? A vérifier.

-Et ton auberge ?

Regardant autour de lui d’un air distrait, l’Amejin essaya de deviner le nombre de patrouille, les effectifs, le nombre de ninjas présents dans ce village, leur puissance et plus important encore : la localisation de leur Kage. Ne sentant aucun regard, le Nibishi activa sa technique la plus pointue de repérage de chakra. Etourdi un moment, il s’accoutuma bien vite à toute cette population. S’ils restaient vraiment dormir, il serait plus sage de recenser les sources de chakra à l’abri des regards dans leur chambre. Désactivant sa technique tout aussi discrètement, le Nibishi se rapprocha de sa coéquipière qu’il attrapa de l’un de ses bras libres par la taille rapprochant sa tête de la sienne comme s’il allait lui dire quelque mot doux miévreux.

Soit dit en passant chérie, peut-être qu’on ferait mieux de changer de vêtements non ? Parce que j’ose espérer pour eux que tous les Kawajins ne sont pas aussi vulnérables à ta féminité bon marché que les deux autres nigauds… Et des Kawajins il y en a plus qu’un peu si tu vois où je veux en venir.

Histoire qu’elle sache quand même qu’il avait grossièrement ratissé la zone de son radar sensoriel.
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MessageSujet: Re: [A] Comme au bon vieux temps... (Iroh)   [A] Comme au bon vieux temps... (Iroh) EmptySam 17 Aoû - 18:25


    Kawa était un village plutôt plaisant. Des rivières coulaient le long des bâtiments, au-dessus desquelles étaient érigés des ponts de bois parfois splendides. Ne prêtant pas attention à Iroh qui s’impatientait à trouver une auberge, je scrutais chaque visage que je croisais, tentant de deviner approximativement le ratio qui représentait les ninjas au sein de la population. Obtenir le nombre de villageois serait facile, avoir le nombre de ninjas beaucoup moins. Les rues sont assez significatives : si l’on croise un ninja pour quatre villageois, il y avait des chances pour que l’effectif shinobi dudit village soit de 25% de la population locale. A quoi il faut ajouter ceux en mission et ceux dont le bandeau n’est pas directement visible, ce qui peut largement être calculable grâce à notre propre ratio concernant les ninjas en ville et les ninjas en déplacement ou « invisibles ». Les villages shinobis fonctionnent de toute manière tous de la même façon.

    Toujours en plein calcul hautement scientifique, je sentis une main se poser sur ma hanche. Iroh semblait prendre ce rôle de mari très au sérieux. J’écoutai ce qu’il me dit, puis me retournai pour lui faire face, entourant son cou de mes deux bras. Puis, de la même manière qu’il l’avait fait juste avant, j’approchai ma bouche de son oreille pour lui répondre.

    - J’ai remarqué, oui. Mais tu vois, chaton, contrairement à toi qui faisait mumuse avec tes techniques, j’ai bossé. Sur la route, j’ai croisé deux auberges, dont une très fréquentée dans laquelle nous séjournerons. Et si tu crois que la réussite de notre mission va se jouer sur la façon dont je suis habillée, tu te mets le doigt dans l’œil jusqu’au cou. Regarde.

    Je lui fis un signe de tête en direction du mur d’un magasin à côté duquel nous étions. Une affiche s’y trouvait, une sorte de publicité pour un évènement officiel ayant lieu quelques jours plus tard, un bal commémorant la création de Kawagakure no Satô. Au centre se trouvait une femme d’un certain âge, revêtant les traditionnels vêtements de Kage. Sans doute était-elle celle qui dirigeait ce village. Lâchant mon compagnon pour examiner de plus près cette affiche. Yashira Akisa. C’était celle qui envoyait l’invitation, et donc sans doute la fameuse Kawakage. Je me tournai vers Iroh en souriant.

    - Les chances pour qu’elle soit attirée par mes charmes sont relativement minces, mon cher. Cela dit, je te rejoins sur le fait qu’il serait temps de se rendre à l’auberge. La nuit commence à tomber.

    Je me dirigeai vers l’auberge dont je lui avais parlé précédemment. Elle s’appelait « Les lits de la rivière ». Nous prîmes une chambre pour deux – et je vis à la tête d’Iroh que ça l’enchantait autant que si on lui annonçait qu’il serait papa une seconde fois. Nous montâmes donc au septième étage, chambre 703, et découvrîmes la chambre chaleureuse et coquette qui nous était attribué. Je posai mes affaires, et me dirigeai vers la fenêtre. La vue donnait parfaitement sur la ville, qui commençait peu à peu à s’éclairer. En face se dressait ce qui devait être le palais du Kawakage : assez imposant, au centre du village et vers lequel tous les chemins du village convergeaient. Les rivières reflétaient les lumières du village, rendant Kawa réellement magnifique de nuit.

    D
    e toute ma hauteur, je me sentais en sécurité, dans la chaleur de ma chambre. J’ignore si la présence d’Iroh y changeait quelque chose, mais je serai bien restée ici un long moment, à admirer les lueurs dansantes du village des rivières. Mais je ne devais pas oublier que j’étais ici en mission, et que bien loin du côté agréable de ce moment se trouvait le danger d’être en territoire ennemi. Je me détournai donc de la fenêtre et allai m’assoir en tailleur sur le lit. Le plus difficile, qui s’avéra finalement être le plus simple, était passé : nous étions à l’intérieur.

    - Bon, regroupons les informations que l’on a. Kawa ne vit pas en autarcie et est ouvert au monde extérieur : outre notre entrée, j’ai cru voir des ninjas d’autres villages ici. Leur Kawakage semble être cette Akisa, une dame assez âgée, qui doit donc avoir pas mal d’expérience du terrain et de connaissance du monde ninjas. La sécurité ne semble pas être démente, à vue d’œil. Le seul truc, c’est qu’apparemment, plus de la moitié de la population locale est shinobi. Tu as dû le remarquer, à t’entendre tout à l’heure. Ce qui fait que leur effectif est bien plus grand que ce qu’on pensait. Tu as quelque chose d’autre ?

    Pendant qu’il me répondait, je me dirigeai vers la salle de bain, emportant avec moi des vêtements de rechange. Il n’avait pas totalement tort, tout à l’heure, et j’avais usé de mauvaise foi en disant que je serai inutile. Car il était évident qu’on n’irait pas interroger leur Kage. Laissant la porte entrouverte pour pouvoir l’entendre et y répondre, je me lavai rapidement, enlevai les bandages de mes cuisses, retirai ma tunique et enfilai une robe blanche assez légère, aux fines bretelles et m’arrivant aux genoux. Puis je me recoiffai, rendant mes longs cheveux lisses et soyeux. En ressortant de là, je n’étais plus Ayumi, le Jônin d’Ame. J’étais devenue Yuka, la jolie jeune femme en vacances…
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