o Merci de respecter l’ordre de post établi dans vos groupes.
o Le premier post de chaque joueur sera un post d’introduction. Les combats débuteront dès votre second tour.
o Vous disposez de 48h pour poster.
o Si vous ne respectez pas votre délai, votre tour sautera et les attaques lancées à l’encontre de votre personnage seront automatiquement encaissées. Le Staff peut aussi prendre la décision de vous exclure de la FD si jamais vous ne respectez pas les délais.
o Si vous pensez ne pas pouvoir poster dans les temps, vous pouvez toujours demander un joker de 12h en postant une absence. Vous ne pourrez l’utiliser qu’une seule et unique fois.
o N’oubliez pas qu'en Frappe Décisive, votre personnage peut mourir. Ne prenez pas votre tactique à la légère ou vous en subirez les conséquences…
o Soyez fair-play et, surtout, cohérent avec votre personnage !

Chinami Haiko
Uchiwa Chio
Nibishi Iroh

Des feux, des alertes, des signaux ; tout ressemblait à un nième cauchemar. La seule différence c'était les yeux larmoyants de sa plus jeune cousine face à lui. Le sang de Haiko ne fit qu'un tour et son visage pâlit comme jamais. Incapable de parler, il ignora les conseils de sa tante qui lui disait de fuir avec les autres enfants. A vrai dire, son oncle la grondait déjà de dire cela car selon lui Haiko était un atout et à ce qu'on disait c'était des Konohajins. Le gamin devait donc venger l'honneur de la famille : après tout, il était genin.

Mais Haiko n'en avait que faire, venger quel honneur ? Ses frères et son père avaient été dans le village de la feuille faire la même chose... La vengeance était stupide. En attendant le gamin se retrouva bien vite dans sa tenue de genin. Tout de noir vêtu et avec son bandeau frontal sur le bras gauche, il n'eut le choix de suivre son oncle dans un premier temps. Puis... Il aperçu les flammes sur certains bâtiments, il entendit les cris et il perdit le contrôle.

Au milieu de la ville, son oncle avait disparu. A vrai dire la ruelle dans laquelle il se trouvait était vide si on excluait quelques cadavres et des débris. Pâle comme la mort le gamin se rapprocha d'un ninja écroulé au milieu de civils. Il n'y avait pas à dire...C'était le bandeau frontal de Konoha qui était noué à son front.

Soudain, le "cadavre" poussa un râle et Haiko, pris de panique, se releva soudainement et se mit à courir et courir. Ses pas le menère naturellement là où tout s'était terminé. Le bâtiment était aussi noir que la nuit, triste souvenir de l'incendie mortel qui avait consumé sa famille. Le gamin ne savait pas au juste pourquoi mais cette endroit, en plus de l'attrister, le rassurait. Entrant, il alla se poser sur les escaliers à moitié détruits et attrapa une des rares cigarettes qu'il lui restait. Se servant du raiton entre son pouce et son index pour l'allumer, le gamin la posa bien vite sur le lèvres. La fumée s'échappa de sa bouche avec un sentiment mêlant culpabilité et soulagement. Enfin, il parvenait à se calmer légèrement et à réfléchir.

Il avait beau n'avoir que onze ans, il se devait de protéger son village. Ses frères et son père lui en voudrait sinon. Par contre si c'était des ninjas aussi grands que celui qui agonisait précédemment alors il devrait faire attention. Il faudrait qu'il devienne invisible et frappe dans le dos. Une espèce d'ombre. En attendant Haiko continua à s'empoisonner les poumons afin d'essayer de se calmer un maximum car ce n'était pas en tremblant comme une feuille qu'il pourrait arriver à quoi que ce soit.

Enfin calmé, le gamin sorti de nouveau. Il savait maintenant où aller. En tant que genins il serait inutile de foncer vers le lieu où les combats étaient les plus intenses. Le mieux dans un premier temps serait de se faire aussi petit qu'il était et de foncer vers les sous sols où on abritait les civils. Là, il pourrait protéger les environs et il ne serait pas seul. C'est ainsi que Haiko arriva au milieu des entrepôts essoufflé et dégoulinant de sueur. Là, d'autres ninja d'Ame se tenaient prêts à réagir. Son oncle n'y était pas. Ce n'était pas plus mal. Par contre sa tante et ses cousins et cousines semblaient être dans l'abri. Bien. Tout le monde était donc en sécurité cette fois-ci.

Kunai en main, Haiko était prêt à agir. Il s'était calé dans un coin d'ombre où il était naturellement dissimulé. Cela était bien pratique l'ombre...le problème par contre c'est que si lui pouvait se dissimuler aisément alors leurs assaillants le pourraient aussi. En attendant, il devait rester les sens en alerte et ne surtout pas se faire surprendre car au fur et à mesure que les minutes passaient, la fatigue revenait à la charge et si jamais il s'endormait maintenant (même si cela paraissait impossible) alors, c'était la mort assurée. Et il n'avait pas tellement envie de trépasser...

L’heure était arrivée. Bientôt Ame serait à nous, rien qu’à nous. Une armée entière de shinobis et un nouveau quartier général à notre disposition. Tout cela sera réalité quand les têtes pensantes du village trépasseront. Aucun risque que nous puissions échouer.

Ayant réussie à pénétrer dans l’enceinte du village, j’arpentais les rues de la Capitale. Autour de moi, une dizaine de Nukenin en tenue de Jonin de la Feuille. J’arborais aussi le bandeau frontal de mon village natal. Cela me rendait nostalgique de sentir ce petit surplus de poids sur mon front, de nombreux souvenirs me traversant l’esprit. C’est alors qu’une nouvelle explosion me ramena à la réalité de la chose. Il ne fallait pas oublier que nous nous trouvions en plein territoire ennemi, une embuscade pouvait si vite arriver. Par sentiment de sécurité, je décidais de monter sur les tuyaux qui s’enroulaient autour des imposants buildings de la Pluie. Resserrant l’étreinte de mon manteau, j’observais les nombreux débris de pierre, de fer et les nombreux cadavres civils ou militaires écroulés sur le sol. Un sacrifice nécessaire.

De ce nouveau point de vue, j’avais une vision panoramique sur le théâtre de cette bataille. De nombreux points de la cité brûlaient, une fumée noire s’échappant de ces derniers. La tour de l’Amekage elle-même n'allait pas tarder à être un véritable brasier. Espérons que Seidan allait réussir son coup. Mais ce qui était vraiment perceptible c’était ces cris, le bruit de l’acier contre l’acier. Bref, les sons de la guerre, malheureusement si connue dans ce monde.

Continuant à grimper, j’arrivais sur un toit bien plus plat que la majorité des bâtiments de ce village. Mon équipe me suivant de très près, il ne me suffisait qu’à me retourner pour m’adresser à toute cette petite troupe.

— Je vous laisse le soin de continuer le travail. Je vais rester ici quelques instants.

D’un geste impérial de la main, je leurs indiquais de se disperser. Ce qu’ils firent sans attendre. Une dizaine de silhouette disparurent instantanément. J’étais seule désormais.

Réveillé en sursaut au beau milieu de la nuit par l’alerte qui commençait à sonner suivie de multiples bruits d’explosions, le Nibishi se redressa, enfila rapidement sa tenue comme jamais, claqua la paroi coulissante de sa chambre pour en sortir et se rua à l’extérieur dans un ordre qui ne serait certainement pas écouté par Akio où il lui demandait d’aller se mettre à l’abri et de faire évacuer les civils. Ce gamin n’en faisait qu’à sa tête. Toujours. Mais qu’y pouvait-il ? Sautant d’un bâtiment à l’autre alors qu’il pleuvotait légèrement, le Jonin fronça les sourcils. De la fumée ci et là. Des cris, des explosions, et éparpillées, des silhouettes. Pas de garde cette nuit, son instinct lui avait pourtant soufflé que quelque chose arrivait. Mais il était bien facile de dire une telle chose à contrecoup. Non. Comme tous les soirs il avait eu du mal à s’endormir, c’était tout.

Alerté par un bruit de métal qui s’entrechoquait dans les ruelles en bas, le Jonin s’arrêta dans sa course pour sauter du haut du toit en plein du duel qui s’était instauré, atterrissant sur le dos de l’étranger. L’Amejin le remerciant Iroh n’en tint pas vraiment compte, se contentant de retourner le bonhomme. Konoha. Foutre. Par deux fois ce village avait été un danger pour Ame récemment. D’abord lorsqu’ils avaient tué le Shodaime Amekage, et maintenant voilà qu’ils s’en prenaient directement à leur village. Qu’espéraient-ils ? Pensaient-ils vraiment pouvoir les battre ? Tout un chacun savait Konoha fragile en ces temps de crise. Mais il fallait croire que la vengeance les animait au point de se lancer dans une opération suicide.

-Toi, aide à l’évacuation des civils de ce quartier au point de rendez-vous C.

Ce n’était pas une demande, mais un ordre. Assourdi un instant par une détonation très proche, il repartit néanmoins au point de rendez-vous B dont il avait la charge. Les civils d’abord. Nul doute qu’il y avait suffisamment de ninjas dans la village pour gérer les combats. Si ceux chargés de veiller à la sécurité des civils et les laissaient à la merci de la revanche brutale des Konohajins, alors les feuillus auraient réellement gagné.

-Qu’elle est la situation ?

Arrivé à l’entrepôt par lequel étaient censés descendre les civils dans les planques prévues pour faire face à des attaques extérieures de ce genre, il acquiesça la tête. Une grande partie avait déjà rallié le point de rendez-vous. Autour la sécurité du bâtiment se renforçait petit à petit. Montant sur le toit de l’entrepôt, il se décida à prendre un peu de hauteur histoire de parer une attaque surprise Konohajin. Un petit groupe s’approchant, il le vit se disperser. Il ne restait qu’une personne. Celui qui avait donné l’ordre. Le chef ? Un sous-chef ? Quoiqu’il en était, il devait avoir une certaine autorité sur les autres.

-Tenez vos positions !

Il pouvait s’agir d’un piège… Redescendant il se dirigea vers la silhouette qui commençait à se révéler féminine, allant à sa rencontre.

-Une bien belle erreur pour vous d’avoir cru pouvoir interférer avec les affaires d’Ame, Konohajin.

Il ne distinguait pas clairement ses traits, mais l’éclat de son bandeau sur lequel se reflétait les lumières était clairement visiblement. Konoha. Et même si pour lui cette femme lui était inconnue, un grondement en lui commençait à lui souffler qu’il avait peut-être déjà rencontré cette kunoichi.

Spoiler:

Il avait fermé les yeux. Court instant ou la fatigue avait pris le dessus sur la peur. Une voix adulte le rappelait à l'ordre. Il demandait aux autres Amejins ce qu'il en était de la situation. Le gamin s'accrocha à leurs voix pour se tirer de son sommeil. Ensuite, il suivit du regard le Jônin. Cette présence rassurait le Genin qui profita de la douce brise pour se revigorer.

*Tiens il ne pleut pas.*

-Tenez vos positions !

Perché sur le toit d'un hangard, le Jônin semblait le prévenir d'un danger. Grimaçant Haiko regarda dans la direction vers laquelle ce dernier avait regardé. Si la silhouette se perdait dans l'ombre, son bandeau frontal était bel et bien visible et c'était un bandeau frontal ennemi. Serrant son kunai plus fort, le gamin détacha son bandeau frontal de son bras pour le remettre à l'envers : si leur ennemie était visible grâce au sien alors il pouvait l'être lui aussi.

-Une bien belle erreur pour vous d’avoir cru pouvoir interférer avec les affaires d’Ame, Konohajin.

Est-ce qu'il essayait de gagner du temps ? Il ne fallait pas la laisser filer !...Devraient ils la tuer ? Ou pourraient ils la faire fuir ? Parce que tuer...Haiko ne se sentait pas capable de le faire. Puis pourquoi ils attaquaient ? C'était gratuit ? Où lié...à la guerre dans son entièreté ? C'était débile...Même la vengeance semblait absurde après le massacre qu'ils leur avaient infligé quatre années auparavant. L'enfant ne comprenait pas. Ce qu'il comprenait par contre c'est qu'actuellement il ne semblait pas être du tout observé par leur ennemie et donc il pourrait servir de soutien de l'ombre au Jônin.

Haiko se surprit a rassembler presque inconsciemment des cendres au creux de ses mains. Celle-ci lui venaient naturellement. Pourquoi ? Devenait il fou ? Pourtant, il n'avait pas mangé de pommes... Quoiqu'il en soit bien vite les cendres envahirent son corps et, comme si elles obéissaient à ses pensées, elles lui offrirent un camouflage presque parfait. Désormais couvert de cendres, il en devenait presque invisible dans la nuit. Restant immobile dans l'ombre à un peu moins d'une dizaine de mètres du Jônin, le gamin attendait un signe de ce dernier pour l'aider si besoin était. En attendant il observait les environs, paré au cas où des renforts arriveraient où si d'éventuels pièges se déclenchaient sans que le Jônin ne puisse s'en apercevoir.

Spoiler:

La bataille battait son plein. Et bientôt tous ces Amejins se prosterneront devant nous. De leurs pleins grés ou de force, à eux de choisir. Une petite rafale de vent souleva les pans de mon manteau. Je pouvais sentir l’odeur de brûlé qu’elle transportait avec elle. Je fermais les yeux un instant, savourant l’instant, dégustant cette future victoire. Inspirant profondément, je rouvrais mes iris. Il était temps de partir. Soudain, une voix se fit entendre dans mon dos.

Aucun trait agressif sur mon visage, je me retournais calmement en direction du nouvel arrivant. Un homme aux cheveux noir, grand  et arborant un bandeau où 4 barres parallèles étaient gravées. L’obscurité ambiante m’empêchait de définir clairement ce shinobi. Mais j’en savais désormais assez long : C’était un ennemi. Un léger sourire se dessina alors sur mon faciès suite aux paroles du Ninja de la Pluie.

— Vos « affaires » ne tarderont pas à nous concerner. Ce village sera bientôt à nous, sa population incluse.

Jetant un regard par-dessus mon épaule, je regardais à nouveau le spectacle écarlate qui animait la Pluie.

— Il ne reste qu’à mettre hors service les dernières poches de résistance.

Replongeant mes yeux dans les siens je terminais.

— Reste à savoir si vous abandonnerez de vous-même, ou si  je serais forcée de le faire moi-même.

Du coin de l’œil, je cherchais d’autres présences que la nôtre. Des soldats embusqués, le genre de truc qui peut me sauter à la gorge à tout moment. Ce shinobi ne devait pas se trimballer tout seul, impossible. Surtout quand on savait qu’une bataille avait lieu dans la zone.

Reste à savoir ce qu’allait faire ce gars. Il n’allait pas rester ainsi, encaissant mes paroles telle une éponge. Non, j’avais dû toucher un point sensible. Un homme n’aimerait pas se faire traiter d’esclave avant même qu’il ne le devienne. Nous étions des shinobis, mais nous avions encore un honneur. Pour moi en tout cas.

Je devais m’attendre à tout moment à une offensive de sa part, être alerte au moindre de ses mouvements. J’étais dans une situation délicate, c’était certain. Aucun doute que deux-trois hommes étaient planqués tout autour du bâtiment attendant le moment opportun pour passer à l’action. Je devais temporiser, éviter le combat le plus longtemps possible. Ne pas m’épuiser. Quoique je n’avais rien fait pour apaiser l’atmosphère déjà bien tendue. Tant pis. Une erreur de ma part. Nous regardant dans les yeux, je ne bougeais pas. Aucune de mes mains n’étaient posées sur le pommeau de mon sabre. J’arborais une attitude totalement neutre. Je n’avais en aucun cas envie de combattre contre cet homme.

Il écouta le discours de l’assaillante sans frémir, tous ses sens en alerte. L’état du village prouvait que les « Konohajins » étaient bien plus qu’une dizaine, et il devait s’attendre à ce que cette femme ne soit pas seule. Et ce n’est pas le Genin qui s’était camouflé à ses côtés qui lui serait d’une grande utilité si un combat venait à éclater. Même s’il ne doutait pas de ses capacités, l’Amejin sentait que la femme qui leur faisait face était d’une redoutable puissance. Mieux valait, pour les civils et pour Ame, éviter le combat.

Mais Iroh ne pouvait ignorer ce grondement au fond de lui qui l’avertissait, qui lui disait que cette femme, il l’avait déjà rencontrée. Mais il ne pouvait se concentrer sur cette information pour le moment, il devait veiller à la sécurité du village, si bien que le Jônin focalisa son attention sur la Konohajin plutôt que sur l’avertissement. Toujours sans la quitter du regard, il répondait à ses paroles, d’un ton tout aussi indifférent et neutre que le sien. Si leurs bandeaux respectifs ne les désignaient pas comme étant ennemis, un observateur objectif n’aurait pu dire que l’un agissait pour la destruction du village et l’autre pour sa survie. On aurait juré deux personnes discutant simplement d’un fait de société.

- Vous parlez comme si cette bataille vous était acquise, alors qu’à ce que je vois, une fois les forces Amejins rassemblés, vous ne gagnerez plus aucun combat.

Il s’approcha un peu de la Konohajin, pour tenter de découvrir d’où il la connaissait. Son visage lui serait peut-être familier. Mais Iroh le faisait en douceur, pour ne pas l’effrayer ni lui laisser l’occasion de passer à l’attaque.

- Du coup, à quoi bon nous rendre ? Les civils sont évacués et vos troupes vont bientôt devoir battre en retraite s’ils ne veulent pas être totalement décimés. Vous seuls pouvez arrêter cette stupide vendetta et empêcher qu’Ame ne se venge à son tour.

Et puis, le grondement se tut, et il ouvrit un peu plus les yeux. Obnubilés par l’attaque en elle-même, les Amejins avaient été formatés, incités à se battre plutôt qu’à réfléchir à la situation. Au fond, qu’avait Konoha à gagner en attaquant Ame maintenant ? Absolument rien. Le monde ninja savait que le village de la Feuille était en pleine reconstruction, ils ne risqueraient pas une attaque d’Ame alors que ce dernier est beaucoup plus puissant qu’eux. Iroh eut un petit sourire. C’était brillant, malin et astucieux, et il était persuadé que sans ce coup du sort, le plan aurait pu fonctionner à merveille.

- A moins que ce soit justement ce que vous vouliez. La revanche d’Ame sur votre… « village » ?

Il avait mimé les guillemets avec ses doigts, pour bien montrer à son vis-à-vis qu’il avait compris. Il ne connaissait certes ni les raisons ni les causes, mais il savait au moins que la personne en face de lui n’était pas Konohajin. Et pour cause. Il l’avait déjà rencontrée auparavant…

Car en face de lui se trouvait la Nukenin Raven, précédemment recrutée par le village d'Ame pour une mission des plus délicates.

Résumé:

Je savais que ce gars me disait quelque chose. L’obscurité cachait légèrement ses traits. Il suffisait juste qu’il se rapproche un tantinet, et je pourrais peut-être deviner l’identité de cet homme. Restait à savoir s’il allait faire l’effort de faire le premier pas,  car de mon côté pas question que je fasse le moindre pas. J’hésitais même à me recoiffer, c’est pour vous dire… La tension était clairement palpable.

Malgré le stress, je ne laissais rien transparaître. Un ennemi qui sentait la peur émaner de son adversaire pouvait très bien tirer profiter de cette situation. Pas question de devenir la proie, alors que sur ce coup, j’étais le prédateur. Lorsqu’il m’annonça que lorsque la totalité des forces Amejins seraient rassemblées, ce serait fini, mon sourire s’élargit. Il est vrai que nous n’étions rien comparés à l’armée qui défendait ce village et que dans quelques heures, nos troupes seraient en déroute. Quelques heures, c’était largement suffisant.

L’homme continua dans son discours. Je ne l’interrompais pas, analysant chaque mot, chaque tonalité. Qu’est-ce que je cherchais ? L’identité de cet homme. Et je croyais bien être sur une piste. C’est lorsqu’il prononça ses dernières paroles, qu’il se rapprocha de ma position que je pus enfin déterminer la nature de ce shinobi. C’était le messager. Cet homme qui m’avait aidé lors de cette mission au Pays du Riz. Je ne connaissais pas son Nom ou même son prénom. Et ses capacités m’étaient quasiment inconnues.

— Il est tellement facile de se faire passer pour une Nukenin ces temps-ci…

Mes pupilles virèrent alors rouge, 3 virgules courant dans chacun de mes yeux. Je révélais à cet homme le Kekkei Genkai de mon Clan, preuve de mon appartenance à Konoha.

— En tout cas, ce que j’ai retenu de ces plans, s’est avéré très utile.

J’en avais fini avec les discussions. Je le montrais aussi à mon adversaire en dégainant mon sabre. Le combat pouvait commencer.

Une kunoichi futée. Elle avait su lire à travers les lignes. Comme quoi les guillemets se distinguaient aussi bien à l’oral qu’à l’écrit. Jouait-elle avec lui à faire briller ses pupilles dans le noir ? A croire que tous les Uchiwa étaient d’un naturel arrogant qui leur était propre. Toujours à faire rougeoyer leurs yeux pour le bon plaisir de leurs ennemis et le côté stylistique de leurs ennemis. Au moins pouvait-on les distinguer facilement des autres. Il l’avait reconnu. Mais elle ?

Apparemment. Souriant légèrement alors qu’il avait arrêté de s’approcher d’elle, le Nibishi se figea dans son sourire crispé. Les plans. Elle les aurait vu alors ? Une Konohajin infiltrée ? Quelle étrange idée de ne pas les avoir gardé pour elle. D’autant plus qu’elle aurait dû se douter que sa carte avait été en partie modifiée depuis cette faille. Certains passages bloqués, d’autres piégés. Au moins Konoha ou tout autre attaquant avait dû se retrouver devant une impasse à plus d’une reprise lors de leur attaque. Mais voilà, la configuration des bâtiments, les axes principaux, tous, avaient été gardé. Mais elle parlait au passé … Pourquoi … Fomentaient-ils quelque chose contre l’un des centres actifs d’Ame ? L’Hôpital ? La tour ? Jetant un regard en direction du plus grand des édifices au beau milieu de ce champ d’immeubles, l’Amejin se tourna vers Raven.

-De même que pour une Konohajin. Ce ne sont certainement pas les bandeaux frontaux abandonnés du Village Caché de la Feuille qui manquaient à la fin du dernier combat opposant Ame et Konoha…

Se reculant alors que la dite Konohajin sortait son sabre, l’Amejin se mordit le doigt, apposant sa main sur le sol avant un strict minimum de sceau. Elle le laissait commencer ? Bien belle erreur… Une imposante forme noire apparaissant dans un nuage de fumée, le crâne imprimé sur l’arrière de la tête de l’insecte géant ne bougea pas d’un pouce. Médisant comme à son habitude, Reaper se sentait dérangé. Bah.

-Ame. Quelle ironie du sort.

-Couvres-moi depuis les airs.

Qu’il continue donc à dénigrer Ame. Son ressentiment était bien logique. Mais avec le temps il pourrait changer d’avis. Voyant la créature s’envoler dans les airs, il lui laissa toute manœuvre pour la suite. Pour un papillon, il avait des ressources.
 
-Mais dis-moi kunoichi, avant que nous n’allions plus loin dans nos retrouvailles, comment t’appelles-tu ? Raven… C’est un bien joli surnom mais accordes-moi au moins ton nom, pour que vengeance puisse s’accomplir si à tout hasard tu parvenais à me tuer… N’est-ce pas le but de votre attaque ? La vengeance ? Pouvoir clamer haut et fort qui a tué qui, qui a vengé qui ? Ce ne sont pas les villages qui tuent les shinobis tu dois le savoir, mais les shinobis eux-mêmes. Un nom pour un nom si tu veux, tu sauras ainsi lesquels des tiens tu auras l’opportunité de venger. Les Uchiwas hein … J’ai déjà rencontré certains des tiens. Des connaissances peut-être ?

Pure provocation, il le savait. Bah. Qu’elle s’y fasse. Reaper n’avait-il fait que papillonner à gauche à droite pour voir l’étendue des dégâts ?

Spoiler:

Haiko était immobile, apeuré. Il ne comprenait pas tout ce qu'il se passait si ce n'est que les ninjas de Konoha semblaient vouloir envahir leur village, par la force s'il le fallait. Les raisons semblaient politiques et le gamin ne comprenait rien à celles-ci. La bataille semblait inévitable. Curieusement le  Jônin sembla douter de la provenance de leur opposante. Pourquoi avait il mimé des guillemets ? Ils avaient pourtant des bandeaux de Konoha !

En attendant les pupilles de leur opposantes devinrent étranges. Était ce le Sharingan ?  Haiko n'en avait jamais vu auparavant. On racontait que certains ninjas de Konoha les possédaient et qu'ils pouvaient ensuite tout imiter, voire prévenir l'avenir. Grimaçant le gamin tenta d'ignorer la boule d'appréhension qui remontait le long de ses veines tandis que leur opposante dégainait son sabre.

Pendant ce temps là le Jônin sembla expliquer ses doutes sur la provenance de l'Uchiwa. Certes des bandeaux pouvaient traîner mais d'un côté les Uchiwa ils étaient de Konoha non ? Alors à quoi bon douter ? En attendant le Jônin passa à l'attaque en invoquant un papillon qui devait le couvrir depuis les airs. Pour la peine le Genin se sentait inutile mais il restait néanmoins attentif et prêt à agir.

Iroh continuait quant à lui son discours. Haiko se demanda même pourquoi les adultes parlaient tant alors qu'ils allaient surement s'entretuer par la suite...c'était ridicule tout comme cette guerre. Mais il y avait quand même du sens dans ses propos - "Ce ne sont pas les villages qui tuent les shinobis tu dois le savoir, mais les shinobis eux-mêmes." - il y avait fort à parier que cette phrase resterait gravée dans l'esprit du gamin. En attendant il en avait assez de rester immobile. Alors il profita du discours du Jônin pour doucement tenter de contourner leur opposante. Il devait se concentrer pour ne pas faire de bruit et maintenir son camouflage en place. Mais pas à pas il parvenait à se diriger vers leur assaillante. Qui sait, l'effet de surprise marcherait peut être à merveille : être assailli par trois fronts différents serait plus difficile à parer même pour une Uchiwa.

Spoiler:

Le vent souffla, de la poussière s’élevant en petite quantité du toit où nous étions posés. La lumière de la Lune se reflétant sur la lame de mon katana. Les cris, et autres sons lugubres de cette bataille résonnant à mes oreilles. J’enregistrais tous ces éléments, mémorisant chacun d’entre eux, les gravant dans ma tête. Pourquoi ? Peut-être parce que c’était les derniers que mon ouïe intercepterait.

Reculant une jambe, je me préparais à l’affrontement. Comme je l’avais dit, je ne connaissais pas du tout le niveau de cet homme. Il pouvait très bien être un simple Chuunin ou un dangereux Jonin. Mais peu importait, j’avais reçu des ordres. Mon adversaire n’en avait pas fini avec la phase « diplomatique », puisqu’il continua à prendre la parole. Je n’y prêtais pas réelle attention, me concentrant plus sur ses prochains mouvements.

Soudain, le messager apposa sa main au sol, créant par la suite un nuage de fumée. La masse gazeuse se dispersa, faisant place à une chose étrange. Se tenant sur deux pattes, la créature possédait une paire d’aile « insectoïde ». Qu’est-ce que c’était que ce truc ? Dans tous les cas, ça faisait un ennemi de plus. En quelques secondes, la chose s’éleva dans les airs volant tel un vautour au-dessus de ce qui serait le théâtre d’un nouvel affrontement. Me préparant à un assaut, je décidais de me mettre dans une position beaucoup plus combattive. Mes deux mains sur le manche de mon arme, les genoux légèrement pliés, j’étais prête à encaisser. Mon adversaire était cependant quelqu’un de bavard puisqu’il continua à user de sa bouche. Il me demanda ma véritable identité.

Surprise, je ne pus m’empêcher de d’être étonnée par cette question totalement hors contexte. Nous allions croiser le fer, en quoi savoir mon prénom l’aiderait ? De toute façon, il se doutait bien que je n’allais pas lui dire mon véritable nom.

— Tsubaki. Tsubaki Uchiwa.

J’ai donné ce pseudonyme de manière totalement random. « Georgie » aurait très bien pu traverser mes lèvres. Sans compter qu’aucun de mes proches à Konoha n’avaient portés ce prénom… Bref, place au combat. Ne connaissant pas ses capacités, je préférais rester passive. Contrer serait bien plus simple qu’attaquer.

Elle avait répondu. Tsubaki. Un vrai prénom? Un faux? Quel était son intérêt à mentir de toute façon ? Si elle était bel et bien de Konoha. Il y avait toute de même de quoi douter… Les plans qu’ils avaient finalement récupérés étaient pourtant vrais. Et pour cause, il connaissait son village, ou du moins sa configuration, comme les déserteurs qui avaient copié les plans. Une erreur de débutant de la part de la kunoichi qui s’était sentie trop confiante ? Bah peu importait. Si tout se déroulait bien, Qu’elle s’appelle Tsubaki, Myo ou autre ne changerait pas. Un mort était un mort. Quiconque osait attaquer le village ne pouvait espérer avoir la vie sauve. Sans compter qu’après elle, il faudrait affronter d’autres envahisseurs d’un niveau potentiellement supérieur. Autant en finir vite alors qu’il était en position de force par rapport à la Konohajin seule.

- Iroh Nibishi, pour ce que mon nom vaut. Que le combat commence alors Tsubaki.

Il était en effet temps de s’y mettre enfin. Le combat pouvait bel et bien commencer. Reaper était-il prêt ? Le guettant d’un regard, le Nibishi le vit papillonner sur place à bonne distance. Tant mieux. Qu’il se tienne prêt s’il ne l’était pas déjà. Pour avoir déjà combattu avec lui, Reaper devait savoir le panel des techniques qu’il avait à sa disposition. En ferait-il bon usage ? Il devait malgré lui compter sur les capacités de l’insectoïde.

Alerte, le Nibishi gonfla ses poumons en inspirant le plus d’air possible, composant quelques rapides mudras devant sa bouche avant de resouffler puissamment le tout. Les larges lames d’air qui se dirigeaient vers l’Uchiwa avaient beau être téléguidées, il y avait tout de même des risques pour les habitations alentours. Soufflant neuf des dix lames de telle façon qu’elles fondent sur l’adversaire depuis les airs, le Jonin fit néanmoins attention à ce que celles-ci ne ciblent que la feuillue, avant de propulser la dernière, et cette fois de manière directe dans sa direction. Le Genin qui avait commencé à se détacher de sa position initiale ne devait pas être touché. Et s’il ne fonçait pas tête baissée sur l’utilisatrice du Sharingan il ne devrait pas être pris dans le feu de l’action. L’inconscient.

Reaper quant à lui, ne semblait pas avoir esquissé un mouvement. Peut-être attendait-il ? Il jubilait probablement de l’attaque de Konoha sur Ame. Cependant malgré ce que lui pensait, le papillon avait rendu sa technique beaucoup plus redoutable que ce qu’elle n’était initialement : les lames de vent provenant d’en haut devaient apparaître bien plus lointaine que ce qu’elles n’étaient en réalité, et avec un peu de chance si la demoiselle pensait se protéger de l’attaque à la dernière minute, il serait trop tard.

Spoiler:

En silence l'enfant avait réussi à se faufiler derrière leur assaillante. Tsubaki Uchiwa selon elle. C'était donc bien le Sharingan qui brillait dans ses yeux. Et pourtant, elle semblait ne pas l'avoir vu. Ou alors elle faisait semblant. Ne s'attardant pas à ses réflexions, le gamin continua son petit bonhomme de chemin.

Tout se déroulait pour le mieux. Couvert de cendres, le gamin se tenait debout derrière "Tsubaki". Il se sentait terriblement petit et maigrichon face aux deux shinobis. La Uchiwa avait beau sembler encore jeune, elle lui semblait géante. Mais peu importait. Il devait être fort. Il ne devait pas avoir peur. Il devait venger sa famille.

Il n'en avait pas envie.

Soudain, des lames fusèrent et tirèrent l'enfant de ses réflexions. Haiko plongea, ne réalisant pas qu'il n'était pas visé. Il avait agit par réflexe. Et pour le coup il avait complètement bousillé son plan et sa discrétion. En effet il avait poussé un bref cri avant de se jeter à terre. Dans la panique, il avait réussi à dresser un mur de cendres protecteur devant lui. Sauf que si ce dernier était protecteur, il était aussi inattendu et le gamin eut vite fait de le faire disparaître à cause de la peur que lui inspirait les cendres dont il ne comprenait pas l'existence. Était-ce lui qui était à l'origine de ces étranges pouvoirs ? Mais pourquoi des cendres ?

Pourquoi lui ?

Apeuré, l'enfant ne réalisa que trop tard les larmes sur ses joues. Rageant face à sa propre faiblesse, il se releva vivement vers leur assaillante et avec tout le courage inconscient dont les enfants savent faire preuve, il pointa un kunaï dans la direction de l'Uchiwa. Prenant la parole d'une voix sombre et menaçante, il sembla soudain bien plus mature qu'il ne l'était d'habitude.

- Et en admettant que vous remportiez cette bataille, cela vous apporterai quoi ? Vous mettrez des gens à la tête d'Ame qui seront tôt ou tard assassinés car ils n'auront pas notre soutien. Nous n'avons pas votre puissance militaire alors à quoi bon ? Qu'avez vous contre Ame pour nous attaquer sans cesse ? Cette guerre est puérile...

Se taisant, le gamin serra un peu plus fort son kunai. A vrai dire il était encore fort proche de la Konohajin. Bien trop proche. Il avait beau être sur ses gardes il restait néanmoins en position de faiblesse. Et pourtant, à cet instant précis, il ne ressentait plus de peur. Il se sentait sûr et confiant. Il savait qu'il n'hésiterait pas à se défendre voire à tuer si jamais il se retrouvait menacé. C'était à la fois grisant et incompréhensible.

Spoiler:

Le silence allait bientôt faire face au vacarme de l'affrontement. Sabre en main, prête au combat, j’attendais mon adversaire. Il arborait une expression aussi neutre que la mienne, impossible de savoir à quoi il pensait. Impossible de prévoir ses prochains mouvements. C’est alors que des pleurs se firent entendre derrière moi. Un gamin. Comment avait-il pu se faufiler derrière moi ? Tournant la tête, je vis qu’un kunai était pointé en direction de ma colonne vertébrale. Il me disait que cette guerre était inutile. Bref, le même discours que je tenais il y a 4 ans. Mais je ne pouvais pas faire foirer le plan sur ses paroles tellement vraies.

— Beaucoup de mes proches sont morts lors de notre dernière bataille à Ame. Ce n’est que pour la vengeance que nous sommes là aujourd’hui.

La phase diplomatique était terminée. En tout cas c’est ce que je pensais en voyant l’Amejin effectuer des mudras à une certaine vitesse. Quelques secondes plus tard, voilà qu’une dizaine de projectiles venteux arrivèrent dans ma direction. Quelque chose clochait. Mes Sharingans distinguaient clairement une anomalie. Les lames de vent semblaient si loin, et si proche, c’était étrange.

Composant à mon tour des mudras, je décidais de sortir de la trajectoire de l’attaque Amejin. Mon corps commença à être parcouru d’éclair, je me sentais alors bien plus légère. Comme une brise, je fonçais alors sur le côté droit, esquivant l’ensemble de l’attaque. Ou pas. Je grimaçais de douleur lorsqu’une entaille se forma sur mon épaule. Impossible ! Je devais avoir eu largement le temps d’éviter ça ! Jetant un regard par-dessus mon épaule, je regardais le jutsu Futon s’éloigner… Et revenir. Merde. Des lames téléguidées. Mon boost de vitesse toujours actif, je pouvais toujours atteindre ce fameux Iroh . D’une impulsion, d’une inspiration, je courais en direction de l’Amejin. Lorsque je me trouvais à une distance raisonnable de ce dernier, un clone apparu alors à mes côtés.

D’un saut, ma réplique tenta une attaque de par les airs, sa main illuminée par la foudre. La mienne aussi était auréolée d’une énergie foudroyante, mais n’avait pas le même but. Abattant ma main sur le sol, la foudre couru sur le sol « bétonneux » du bâtiment en direction de l’Amejin. Si tout se passait bien, il serait déstabilisé et ne pourrait pas esquiver l’attaque de mon clone.

Spoiler:

Konoha plus puissant militairement qu’Ame ? Hmph. Esquissant un sourire, le Nibishi espérait avoir l’occasion d’apprendre la vérité au gamin. Konoha était un village fini. Et leur tentative vengeresse les condamnait à présent. Si seulement les autres nations avaient été mises au courant de ce coup d’éclat… Pris en tenaille, le village des feuilles était bon pour partir en fumée. Aussi mortel que pouvait être ce raid, il devait monopoliser l’intégralité de leurs maigres forces restantes. Enfin les lames arrivaient sur l’Uchiwa. Le garçonnet allait-il bien ? La Konohajin elle semblait amochée. Surprise ? Mais par quoi ? Le coté téléguidé des lames ? C’était vrai que ce genre d’attaque ne s’esquivait pas avec un simple pas sur le côté.

-Reaper, le gamin !

Aux aguets alors que la main armée de la vengeance Konohajin se dirigeait vers lui en un temps record, il la vit se dédoubler. Un combo ? Il n’avait plus le temps de s’échapper. Et si … Formant une bulle d’eau protectrice rapidement autour de lui, la pluie l’y aidant, le senseur enchaîna une autre série de mudras alors que sa barrière venait d’être percée difficilement par la jeune fille. Le corps à corps contre elle s’avérait plus que dangereux.  Mieux valait s’éloigner. Reaper avait-il eut le temps d’éloigner le Genin ? Prenant une vive inspiration, il relâcha le contenu de ses poumons en sautant, son bouclier d’eau alors propulsé éclaboussant les deux Uchiwas violemment. Rien de bien méchant. Juste de quoi gagner du temps pendant que lui était également repoussé en arrière. Mieux valait creuser la distance. Surtout vu à la vitesse où celle-ci se déplaçait.

Sortant deux kunais pour en prendre un dans chaque main pour se défendre si elle revenait à la charge, le Nibishi distingua rapidement la silhouette de son papillon qui après avoir rasé le sol retournait dans les airs avant d’observer la scène alors que ses ailes commençaient à souffler des bourrasques de plus en plus violentes. Que … Il avait décidé de passer aux choses sérieuses, d’être plus expéditif que son maître apparemment. On ne pouvait pas lui en vouloir mais là où Iroh avait le soucis des habitants, l’insecte lui en voulait profondément au village, alors se préoccuper de la présence d’éventuels civils. En espérant que personne ne se trouvait encore dans le coin. Trop tard dans tous les cas. Un violent vent tranchant se mettait à souffler depuis les ailes du papillon de nuit rebelle.

Spoiler:

Si problème MP, je ferai le récap chakra demain ou au prochain tour!